Lionel Martin, en musicien prolixe, multiplie les ex¬périences et les projets, toujours à l’affût d’une nouvelle manière d’exprimer les différentes facettes de sa créati¬vité
Lionel Martin poursuit un chemin atypique. S’il commence le saxophone classiquement à l’école de musique à l’âge de 7 ans, ses influences vont de Sidney Bechet à John Coltrane en passant par les Béruriers Noirs. Très vite il préfère la pratique, l’improvisation. Aujourd’hui encore, il est aussi à l’aise dans les festivals internationaux qu’au coin de la rue, dans laquelle il puise une énergie sans cesse renouvelée.
Encouragé dans la voie personnelle et sans compromis qu’il a choisi par des rencontres déterminantes comme – Steve Lacy ou encore Louis Sclavis, – il développe son trio, joue à Cuba dans l’or¬chestre de Luc Le Masnes, et s’affirme au sein du « Trio Resistances ». Georges Garzone lui confirme son talent et sa rare spontanéité au service du jazz. Cette rencontre est elle aussi très productive : ils jouent et enregistrent ensemble au sein du Quintet Madness Tenors.
Il joue également en solo ou duo avec vidéo, danse, poésie, performance d’une semaine perché dans un arbre pour le Rhino Jazz Festival. Il accompagne la poète Samira Negrouche , et performe avec Mehdi Kruger . Création du metteur en scène Laurent Fréchuret « Le projet Rimbaud » avec le comédien Maxime Dambrin . On a pu l’entendre accompagner Patrick Chamoiseau , Emmanuel Merle…
Collectionneur de vinyles, Lionel Martin redécouvre les Stooges en tombant sur un exemplaire de Funhouse et crée le groupe Bunktilt qui jouera et energistrera par la suite avec Steve Mackay , saxophoniste du groupe légendaire.
Avec le groupe uKanDAnZ, il enchaîne concerts et tournées dans le monde. Suite au succès de ce dernier il monte son propre label Ouch !records (12 références « No Borders » de Jim Black , à Zézé Wolo (conteur Guinéen) en passant par Louis Sclavis , Mario Stantchev en solo , ou Steve MACKAY des Stooges avec le groupe Bunktilt .
Création de l’orchestre O.S.L.O , synthèse live du label avec Louis Sclavis , Damien Cluzel , Lionel Martin , Mario Stantchev et Ramon Lopez.
Lionel Martin travaille aussi sur des formes acoustiques en duo avec le pianiste Mario Stantchev ou le batteur Sangoma Everett.
Il rejoint et collabore au groupe de recherche PIND une histoire de la scène Punk .
2020 : Raw Lionel Martin & Cedric Beron (Dangerhous skylab records / Ouch records)
2020 : Solos Lionel Martin & Bertrand Larrieu (cristal records / Ouch records)
2020 : Mario Stantchev & Lionel martin Live at opera underground (cristal records / Ouch records)
2019 : ukandanz « Yeketalale » (Buda Musique)
2019 : Bunktilt & Steve Mackay Dig The Stooges ( Ouch records)
2019 : Revisiting Afrique of Count Basie & Oliver Nelson (cristal records / Ouch records)
2019 : Palm Unit Don’t Buy Ivory anymore (komos jazz)
2018 : uKanDanZ – Yeketelale (Buda Musique)
2017 : Palm Unit «Chant Inca» ( Super sonic jazz)
2016 : uKanDanZ «Awo» (Buda Musique)
2015 : Madness Tenors « be Jazz for Jazz» (cristal records / Ouch records)
2014 : Mario Stantchev & Lionel Martin «Jazz before Jazz» (cristal records / Ouch records)
2012 : Ukandanz «Yetchalal» (Buda Musique)
2008 : Nachoff Tocanne PROJECT «5 New dreams» 2007 : New dreams NOW (Cristal records )
2006 : Trio Resistances «Etats d’urgence» (Cristal records )
2004 : Trio Resistances «Global songs» (Cristal records )
2003 : Lionel Martin new trio «Valse à Ekaterinbourg» (autoprod )
2002 : Y’en qui manquent pas d’air «Coeur de lune» (Cristal records )
2002 : Luc Le Masnes «Le Manacuba» (Buda Musique)
2001 : Abigoba «Astrophysical emotions» (Cobra Bleu/RDC Records)
2001 : Trio Resistances (Cristal records )
2001 : Lionel Martin trio «Scenes de méninges» (autoprod )
1997 : Free sons sextet «Live à Gexto»
1997 : Free sons sextet (autoprod )
Lionel Martin a lancé en 2016 OUCH ! RECORDS, un label exclusivement dédié aux vinyles. L’objectif est double : d’une part retrouver la richesse, la chaleur du son de ce support et produire en série limitée des objets qui plairont autant aux amateurs de musique qu’aux collectionneurs. D’autre part (ré)éditer des artistes singuliers, des personnalités telle Louis Sclavis, un des musiciens les plus important en tant que « propositeur » – mix de force de proposition et créateur. Ou promouvoir une chanteuse venue d’un horizon différent, la très puissante Sate, encore trop peu connue en France.
« Avoir un label, c’est la possibilité de sortir des productions en disque vinyle. Chose que j’avais complètement perdu de vue. Pour moi le disque n’existait plus, il était mort. Il y a encore cinq ou six ans, on sortait des CD en autoproduction qu’on ne finalisait même pas. On les vendait en prix libre aux concerts, etc. Parce que l’objet CD n’est pas intéressant, ne donne pas envie de pousser la production, d’en faire un disque soigné, officiel.
Avec le vinyle, on redonne du sens à un son vivant, avec une pochette… On a un objet qui vaut le coup… Le CD on ne sait pas bien comment ça va vieillir. Alors qu’on ressort des vinyles sans âge qui ont toujours un son aussi bon…
Le sens de ce label c’est de sortir des petites productions, ou de rééditer des CD que j’écoutais dans les années 90, que j’adorais, et qui sont un peu tombés dans l’oubli…
Et puis ça peut permettre de faire connaître des musiciens actuels par d’autres biais. Le but c’est aussi de nourrir une synergie. Mais la véritable vocation d’Ouch ! Records est d’être un complément vinyle, collector, par ses tirages limités, pour les fans de musique et de son, parallèlement aux sorties CD. »
« Lionel Martin joue sur les Saxophones Julius Keilwerth et Buffet Crampon. »