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Abesha, David Bressat « True Colors » : focus sur les résidences Impulse de la semaine du 3 mai

« En mai, fait ce qu’il te plaît » — de notre côté, on continue les résidences Impulse après une semaine haute en couleurs !

Au programme cette semaine, La Soute de l’APEJS recevra Abesha — anciennement Abyssinie Club (lisez notre article sur le changement de nom du groupe ici). Du côté de l’Ain, le Conservatoire de la CA3B organise avec le David Bressat Quintet et son projet « True Colors » deux sets devant un jeune public des écoles de Marboz et Beaupont à l’Espace Clair Martin de Pirajoux.

Professionnel.le.s du secteur, si vous souhaitez vous rendre à l’un des deux sets, il est toujours temps ! Une invitation vous a été envoyée par mail le lundi 3 mai.


David Bressat Quintet – « True Colors »

La musique me fait entrevoir des images : ombres, lumières, lignes, textures…
La mélodie dessine le chemin: pente douce, arabesque, volute…
Elle peut brusquement bifurquer, se briser en angle droit.
En bas, d’autres lignes moins vives se dessinent, s’agrègent en couches : le grave côtoie l’aigu, les textures s’entrelacent et naissent les couleurs …

Pianiste, compositeur , David Bressat est un musicien actif et reconnu de la scène jazz en France et à l’étranger. Il est à l’initiative de nombreuses formations jazz et a joué avec de musiciens de renom tels que Marcus Strickland (album en 2011), Dave Liebman, Dee Dee Bridgewater, David Enhco… Il est aujourd’hui le leader d’un magnifique quintet et présente son nouveau répertoire de compositions originales : True Colors.

Après un premier album (« Alive ») remarqué, encensé par la presse et distingué. « Révélation » Jazz Magazine, « Élu » Citizen Jazz , David Bressat continue sur la route du Live.

True Colors propose un jazz contemporain et vivant où chaque composition est une teinte et l’ensemble forme une myriade de couleurs !

True Colors révèle une véritable interaction avec le public ; il offre à l’auditeur l’intimité d’un son qui s’élabore devant lui. On sent le souffle des cuivres, devine les improvisations qui se dessinent, sursaute au gré des humeurs d’une rythmique enragée, entre forces et fragilités, soleils et ombres, au cœur du cheminement artistique…


Abesha

En 2021, Abesha change de nom. Cette décision marque un nouveau tournant dans l’histoire du groupe, anciennement Abyssinie Club. Le mot Habesha célèbre au contraire l’unité entre ces deux pays et entre les peuples de la Corne de l’Afrique. C’est le terme qu’utilisent la diaspora et la jeunesse d’Afrique de l’Est pour ce définir et se rassembler.

De son Erythrée natale, Sam Tesfagergsh en a ramené un krar, sa famille et des chansons. Des chansons d’amour, des danses, des chansons du pays. De son krar -la guitare de là-bas, représenté dans le logo du groupe- il en a fait une arme de danse massive, pour accompagner sa voix profonde et pour vous faire découvrir sa musique, la musique d’Erythrée.

Après un périple qu’on devine terrible, Sam est réfugié à Genève. Là il joue cette musique au sein de la diaspora érythréenne, accompagne des bals, des mariages, joue à l’ONU… C’est cette musique qu’entendra Jean Baptiste Louis, farouche explorateur des musiques éthiopiennes, compositeur, arrangeur et producteur électro. De cette rencontre entre les deux musiciens naîtra Abesha : un mix entre la musique traditionnelle et l’électro. Une musique festive et organique teintée de rock, de jazz et de musiques improvisés. Abesha rassemble les peuples de la corne de l’Afrique. Abesha vient de l’arabe Habash, qui signifie mixer, ce qui nous va très bien. Il est la racine du mot Abyssinie, « le peuple mélangé » .

Abesha is unity

C’est un mot derrière lequel la jeune génération éthioérythréenne se définit pour se donner un destin commun et mettre derrière elle les années de guerre (1998-2000).

Enfin… Abesha fait danser.