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Solo(s) de Lionel Martin : sortie officielle de l’édition CD

Lionel Martin signe avec Ouch Records et Cristal Records la sortie de l’édition CD de Solo(s). Un projet sonore de Lionel Martin & Bertrand Larrieu. Entre jazz et musique électronique. Post rock instrumental basé sur des textures sonores. Musique brute, organique, spirituelle et hypnotique. Pochette signée Robert Combas !

« Je est un autre » L’album joue sur l’ambiguïté, la fiction, la réalité Écologique, avant gardiste, en field recording la bande son d’un multi saxophoniste joyeux et triste, déambulant seul mais à plusieurs, telle une fanfare de la Nouvelle Orléans dans un style « post New Orleans »

Un article avait été publié quelques mois au moment de la sortie de l’album en digital et vinyle par Catherine Carette (FIP). En voici quelques extraits :

« Entre jazz et électronique, le saxophoniste nous propose un voyage, tendance post-rock, avec son album joué dans la rue et sa pochette signée Robert Combas.

Lionel Martin est cet être vif, curieux et attachant, habité à la fois par la fougue et le doute, qui ne cesse d’expérimenter les territoires de la musique, du plus profond des racines du jazz jusqu’aux projets les plus innovants. Saxophoniste tellurique du groupe d’Ethio-Crunch uKanDanZ, lyrique dans le duo avec le pianiste bulgare Mario Stantchev “Autour de la musique de Louis Moreau Gottschalk », fougueux dans la revisite d’Afrique de Count Basie et Oliver Nelson avec le batteur Sangoma Everett, ou encore passionné de vinyles à la tête du label Ouch Records, il se tourne cette fois vers un projet plus personnel.

Depuis toujours il joue dans la rue pour se confronter à l’inattendu. Son nouvel opus enregistré en extérieur et construit sous la forme d’une bande-son, est l’aboutissement de sa quête perpétuelle de sens, bousculée par l’exigence de Bertrand Larrieu à la prise de son et à la direction artistique. Une musique du surgissement, brute, organique, hypnotique, qui joue la vérité de l’instant, son ambiguïté, la confrontation avec le regard et l’écoute de l’autre et captée sous une éolienne, dans un métro, dans la Loire, en studio, dans son grenier …

« Quand la musique arrive et qu’elle me semble bonne, nous confie-t-il, ce n’est plus moi qui joue, je suis un intermédiaire. Toutes antennes dehors, Lionel Martin capte ce qu’il ressent, ce qu’il perçoit des autres, « surtout dans la rue, ça marche » précise t-il, et le redonne en musique. « Au moment où l’inspiration est vraiment là, il y a une magie, un truc tu vois ».

S’abreuvant à de multiples sources d’inspiration et adepte à ses heures de la peinture spontanée, il ne pouvait que rencontrer la figure de proue de la Figuration Libre, Robert Combas, dont l’art est toujours lié et connecté à la musique. Le Rhino Jazz festival, en grande partie repoussé à cause des mesures prises en raison de l’épidémie du Covid 19, a été déclencheur de cet album puisqu’il avait invité les deux artistes à habiter (du 5 au 18 octobre 2020) un atelier éphémère pour son Grand Barouf à la Grande Usine Créative de la Cité du Design de Saint-Étienne et à se livrer au jeu de l’improvisation. Qu’à cela ne tienne, un premier échange au domicile du peintre à suffit à engendrer une admiration mutuelle. « Ce rhino, c’est toi » , a dit Combas au saxophoniste dont il aime le côté animal, brut. De son affiche créée pour le festival, un gros plan significatif a été choisi pour la pochette de l’album »

Retrouvez une interview de Lionel Martin à propos de Solo(s) juste ici !