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Quiet Fire, le nouveau duo piano-voix de Michellemarie Claassen et Éric Frey

Quiet Fire, c’est le feu sous la glace, la rencontre d’un pianiste au jeu fin et délicat et d’une chanteuse aux voix multiples sur des thèmes de jazz tout relativement récents.

Quiet Fire, ce sont majoritairement des balades, c’est une promenade musicale intimiste et aérienne où le piano et la voix transmettent avec fluidité la complexité harmonique des compositions.

Michellemarie Claassen et Eric Frey vous proposent des standards d’instrumentistes tels Kenny Wheeler, Charlie Haden, Bill Evans,…, thèmes sublimés par des parolières comme Norma Winstone, Abbey Lincoln, Ann Malcom…

Les deux musiciens vous invitent également à découvrir leur univers à travers des compositions personnelles aux mélodies ciselées par Eric Frey et aux paroles imaginées par Michellemarie Claassen.

Un nouveau projet à écouter juste ici !

 


Michellemarie Claassen

Michellemarie CLAASSEN a commencé à jouer de la flûte travsersière à l’âge de 11 ans. Ses parents grands mélomanes aussi bien en musique classique qu’en jazz, ont très tôt initié ses oreilles à écouter vraiment. Son amour pour le jazz l’a amené vers le chant bien plus tard. C’est une chanteuse de jazz dont les sources d’inspiration vont puiser dans toute l’histoire du jazz (de Billy à Ella, de Betty Carter à Dianne Reeves en passant par Nancy Wilson, Abbey Lincoln, Norma Winstone…) et qui, aujourd’hui, développe son propre style. Elle est issue des formations de l’Ecole de la Voix du Crest Jazz, sous la direction artistique et l’enseignement de Loïs le Van, mais aussi de Jazz Action Valence et du Conservatoire de Valence-Romans.

Deux de ses projets ont été sélectionnés par l’organisme JAZZ(s)RA pour le dispositif « EHPAD en JAZZ » : « Trioplicity » avec Benoît THEVENOT et Patrice FOUDON et « Once upon a Summertime » avec à l’origine, le guitariste Claude NOVENTA. Aujourd’hui ce dernier projet est repris avec le pianiste, Benoît THEVENOT.

Aujourd’hui elle monte un autre projet « Quiet Fire » avec le pianiste Eric FREY sur un répertoire de standards relativement plus modernes (Abbey Lincoln, Fred Hersch, Norma Winstone, Kenny Wheeler….) Ils ont la même sensibilité humaine, artistique et musicale. Ils se complètent très harmonieusement et aiment visiblement donner à partager leur émotion à un public d’écoute.

 


Éric Frey

Du noir et blanc de la photo aux touches du piano

Gamins, mon frère et moi écoutions Coltrane en se disant que c’était super facile parce que c’était n’importe quoi ! Plus tard j’ai compris… enfin, un peu !

De la clarinette apprise au conservatoire et que j’ai enseignée, j’ai gardé la sensation d’un instrument dans la continuité de mon corps. J’y ai découvert la lecture des notes et du rythme et sa mise en pratique, le travail en groupe : apprentissage de l’écoute mutuelle, rigueur, plaisir de jouer avec d’autres.
J’ai eu l’envie d’apprendre le piano en autodidacte car j’avais la chance d’avoir un piano à la maison dont jouait ma mère. Le piano m’apportait la possibilité de créer des accords répondant à mon goût prononcé pour l’harmonie : couleur des accords, climats. Comme en photographie, j’apprécie ce qui est épuré. Je suis sensible aux mélodies et apprécie l’espace, la simplicité.

Mes influences sont bien sûr multiples mais il me faut citer Bill Evans pour la richesse harmonique de son jeu et le disque « Le Brésil de Vinicius de Moraes » avec Maria Creuza et Toquinho qui fut une véritable révélation quand j’étais adolescent.

Après avoir joué en trio ou en quartet avec des instrumentistes et, selon les formations, également avec des chanteurs, c’est la première fois que j’expérimente le duo en compagnie de Michellemarie. Nous avons la même sensibilité musicale et nos personnalités me paraissent complémentaires. J’apprécie son engagement enthousiaste, sa singularité dans l’interprétation des thèmes qui nous tiennent à cœur, sa curiosité et son sens du partage.
Je cherche avant tout à ressentir et transmettre des émotions et j’aime particulièrement jouer des balades et des trois temps. L’improvisation et la composition sont, dans ma pratique, indissociables de l’interprétation pour incarner la musique vivante.