Lionel Martin, un souffle continu ( Petit Buletin )
Sax pas commun, label manager au plaisir, animateur de rues par tous temps, Lionel Martin s’engouffre à l’Ambuscade ce jeudi en compagnie de collègues de Ukandanz. Cuivré.
Vous le croisez dans la rue, devant l’Opéra de Lyon où il aimait à se poser avant travaux, donnant rendez-vous en ce spot qu’il appelle « son bureau », ou encore sur la passerelle du Palais de Justice, sax en bouche et pédales d’effets voisinant avec le sac de vinyles. Ou encore, dans une salle de concert style Périscope, croisant le fer avec Sangoma Everett, batteur mythique installé encore récemment du côté de Bellecour, qui œuvra derrière Dizzie Gillespie, Branford Marsalis ou Archie Shepp. Possiblement, vous l’avez vu gesticuler aux Nuits de Fourvière, en ouverture d’Iggy Pop, pour un concert resté mémorable car un poil bruitiste — son instrument l’avait lâché en cours de route. Vous l’avez sinon peut-être vu en squatt, à La défunte Miroiterie à Paris, où son pote Férid Kaddour, éditeur de Gilbert Shelton, lui avait fait rencontrer Steve McKay, autre grand dingo du saxo devenu mythique en tant que membre des séminaux Stooges au début des 70’s.
Jazz
Lionel Martin, un souffle continu
Sax pas commun, label manager au plaisir, animateur de rues par tous temps, Lionel Martin s’engouffre à l’Ambuscade ce jeudi en compagnie de collègues de Ukandanz. Cuivré.
Vous le croisez dans la rue, devant l’Opéra de Lyon où il aimait à se poser avant travaux, donnant rendez-vous en ce spot qu’il appelle « son bureau », ou encore sur la passerelle du Palais de Justice, sax en bouche et pédales d’effets voisinant avec le sac de vinyles. Ou encore, dans une salle de concert style Périscope, croisant le fer avec Sangoma Everett, batteur mythique installé encore récemment du côté de Bellecour, qui œuvra derrière Dizzie Gillespie, Branford Marsalis ou Archie Shepp. Possiblement, vous l’avez vu gesticuler aux Nuits de Fourvière, en ouverture d’Iggy Pop, pour un concert resté mémorable car un poil bruitiste — son instrument l’avait lâché en cours de route. Vous l’avez sinon peut-être vu en squatt, à La défunte Miroiterie à Paris, où son pote Férid Kaddour, éditeur de Gilbert Shelton, lui avait fait rencontrer Steve McKay, autre grand dingo du saxo devenu mythique en tant que membre des séminaux Stooges au début des 70’s.
Ukandanz
Lui, c’est Lionel Martin, musicien protéïforme prêt à toutes les expériences et avide d’explorations, revisitant le répertoire du créateur de la sono mondiale, Louis Moreau Gottschalk, ou encore Count Basie en compagnie du sus-mentionné Everett. Tout ceci s’écoute sur disque, à condition d’avoir conservé sa platine vinyle, puisqu’il ne sort que ça sur son label Ouch! Records, devenu chouchou pour diggers chevronnés, disques que vous pouvez acheter dans la rue, donc, comme autrefois ceux de Jean-Marc Le Bihan, mais aussi plus classiquement chez les disquaires du coin. Ou encore plus simple, à L’Ambuscade ce jeudi où Lionel Martin s’aventure le temps d’une soirée en compagnie de Yann Lemeunier et Fred Meyer, échappés de Ukandanz (ah oui, on vous a pas dit, l’intéressé est aussi à la tête de ce combo éthio-punk qui fait frémir les ouïes pas trop tatillones sur le dogme) et de Bunktilt.
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