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EHPAD(s) en JAZZ(s), semaine 12 : trois concerts, sept artistes

Pour le dernier mois du premier opus du dispositif EHPAD(s) en JAZZ(s), trois concerts de haut vol auront lieu les 9 et 10 septembre. Continuons les bonnes habitudes en vous présentant les trois groupes de cette semaine !

 

Ville de Lyon & Grand Lyon

9 septembre : Duo YGP-JPH à l’EHPA La Sauvegarde (Lyon)

Jean-Paul et Yann-Gaël sont amis et compagnons musicaux de longue date. Leur carrière construite autour de créations originales et d’une recherche sur l’improvisation les a amené aux quatre coins du globe. Ils décident aujourd’hui de reprendre des chansons. Des chansons qu’ils aiment… Et c’est comme s’ils ouvraient pour nous une boite de madeleines de Proust. Des mélodies que tout le monde connait et que leur imagination détourne juste ce qu’il faut pour que le plaisir de les reconnaitre en soit décuplé. Un répertoire où se rencontrent les grands standards du jazz vocal mais aussi Brel Piaf Sting Cohen Nougaro…

Jean-Paul Hervé : guitare
Yann-Gaël Poncet : Voix & Violon

 

10 septembre : Uptown Lovers à l’EHPAD Thiers (Lyon)

Influencés par la Pop anglo-saxonne, ces deux grands fans de Soul aiment mélanger ces musiques avec la Folk, le jazz, la funk et le R&B. Tous ces ingrédients sont à l’origine de leur duo baptisé Uptown Lovers. C’est surtout à l’univers de Stevie Wonder que l’on pense en entendant leur premier EP paru en 2017, sur lequel ils sont épaulés par des percussions et un violoncelle. Sincère et délicat, pudique et intimiste, Uptown Lovers apparaît comme une petite bulle mélodique où les vibrations sont à fleur de peau et dévoilent une douce sensualité mais également un groove puissant et un caractère très affirmé. 

Manon Cluzel : Voix 
Benjamin Gouhier : Guitare
 

 

En région

Composée de Pierre Antoine Chaffangeon au Piano, Thomas Belin à la Contrebasse et Francis Decroix à la Batterie, cette récente formation rend hommage à une légende du jazz : Oscar Peterson. Cette envie de jouer, de faire revivre sa musique et sa façon de jouer leur est apparue comme nécessaire et organique.

Il était tout naturel pour ces trois musiciens de vouloir revenir de façon déterminée sur quelques compositions emblématiques d’Oscar Peterson ainsi que quelques standard affiliés à cet immense héritage musical. Parmi ses compositions, notons Hymn to Freedom, oeuvre écrite en 1962 pour protester contre la ségrégation raciale et promouvoir la liberté et l’égalité de tous les hommes. Elle devient l’hymne emblématique du mouvement des droits civiques aux États-Unis, ou encore sa Canadian Suite avec laquelle il rend hommage à sa ville d’origine, Montréal, et à la beauté de son pays.

Oscar Peterson, avait rapidement acquis une réputation de pianiste techniquement brillant et de pianiste de jazz mélodieusement inventif. Il sait faire chanter la musique. Les airs qu’il joue se fredonnent allègrement et les rythmes syncopés ajoutent une fluidité rare à sa musique. Utilisant aussi bien sa main gauche que sa main droite, Ses mains se baladent si vite que les notes jouées donnent l’impression d’entendre un chœur à cent voix. À sa technique parfaite et à sa profondeur, il ajoute un « swing » exceptionnel qui fait de sa musique une pure magie.

Oscar Peterson a joué avec à peu près tous les grands noms du jazz. Coleman Hawkins, Louis Armstrong, Charlie Parker, Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillepsie, Stan Getz, Roy Eldridge…

Au début des années 50, Oscar Peterson commence à enregistrer sous l’étiquette Verve et forme un premier un trio avec le contrebassiste Ray Brown et le guitariste Herb Ellis. Il passe ensuite à un trio piano-contrebasse-batterie en intégrant le batteur Ed Thigpen, célèbre pour sa sensibilité et son travail méticuleux avec les balais. C’est cette formation et cette esthétique que HOP a voulu recréer.

Thomas Belin : contrebasse
Pierre-Antoine Chaffangeon : piano
Francis Decroix : batterie

 

On vous dit à la semaine prochaine pour découvrir les prochains groupes du dispositif !