Une taxe « anti-rap » ?
Depuis le dépôt de ces amendements, certains acteurs évoquent une taxe « anti-rap » — le streaming représente actuellement environ 85 % des revenus du genre, et le rap constitue un peu plus de 70 % des morceaux présents dans le top 200 des plateformes. Les artistes de rap peinent également à sortir d’une mono-économie très dépendante de ces revenus.
Grand absent des instances de CNM — inexistant au sein du Conseil d’Administration et du Conseil Professionnel — le rap est également l’une des esthétiques les moins représentées dans les demandes de subventions au CNM.
Ainsi, comme le précise le média Ventes Rap, « ces éléments questionnent les objectifs réels de la taxe sur le streaming, qu’on pourrait qualifier de véritable taxe anti-rap au vu de ses effets. En effet, elle reviendrait en pratique à faire du registre rap le sur-contributeur d’un système de subventions dont il est sous-bénéficiaire, au profit de registres aux modèles économiques moins dépendants du streaming et mieux représentés dans les instances. »
Plusieurs solutions ont été proposées : aménagement de taxes existantes, contribution des services de vidéo gratuits (Tik Tok notamment)… Affaire à suivre.
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