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18 propositions pour améliorer la qualité de vie au travail dans le spectacle vivant

En 18 propositions concrètes, un guide pose des pratiques clés à mettre en place dans une époque de recomposition de notre secteur et de nos organisations. À diffuser largement.

Extrait de l’édito par Micha Ferrier-Barbut, Sociologue, consultante et formatrice en management des entreprises culturelles

 » Le secteur culturel a longtemps fonctionné comme si la contribution humaine à son édification était un paramètre secondaire, où la gestion des personnes s’appuyait selon Ève Chiapello sur le principe d’une «générali- sation de la logique du travail artistique à l’ensemble du personnel 1 ».
Le dynamisme et la très grande attractivité dont bénéficiait ce secteur – n’a-t-il pas été qualifié comme l’un des grands moteurs de la croissance européenne? – lui permettaient de ne pas s’embarrasser de trop de précautions à l’égard de son capital humain, qui est pourtant la condition de production de la création. Le mot d’ordre jusqu’alors était « Tu n’es pas content, il y en a 10 qui attendent.» Et c’était vrai!

Sauf qu’aujourd’hui, les choses ont changé. Les salariés n’hésitent plus à quitter une entreprise qui ne répond pas à leurs attentes sur le plan de la qualité de son organisation et sur l’attention portée aux aspects humains. La notoriété du projet artistique qui jusqu’alors jouait comme un ciment n’y suffit plus.

Les nouvelles attentes au sein du marché du travail heurtent de plein fouet les pratiques en cours dans la culture où la hiérarchie top down reste encore un classique.

Les aspirations à plus d’équité, de transparence, de collectif, de prise en compte des émotions, de transmission qui caractérisent dorénavant le monde du travail se confrontent la plupart du temps à des modèles de gestion des Ressources humaines (RH) en attente de professionnalisation.
Enfin, l’arrivée des milléniaux complique encore la donne, leur peu de propension à la posture sacrificielle induite par le travail passion éloignant leurs talents de ce secteur, qui en a pourtant bien besoin. Leur mot d’ordre : « mal payé, peut-être, maltraité jamais» incite à proposer rapidement un
nouveau rapport au travail dans le secteur culturel. »

Consultez le guide complet ici.